La déontologie des avocats

Après le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat ou CAPA, un avocat doit prêter serment en jurant d’exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. Ce serment signifie que l’avocat est soumis à des règles de conduite professionnelle strictes et qu’il s’engage à respecter les réglementations juridiques et morales en vigueur tout au long de sa carrière. C’est le Code de la déontologie des avocats.
Mais qu’est-ce que ce code incombe à l’avocat ? Les règles déontologiques sont axées sur trois principes fondamentaux : l’indépendance, la loyauté et la confidentialité.

Le principe d’indépendance

L’avocat s’oblige à agir uniquement dans l’intérêt du client. Cela signifie qu’il ne doit pas prendre en compte les pressions extérieures lorsqu’il le conseille ou le défend. Il ne doit pas non plus tenir compte de ses intérêts personnels. Ou de son appartenance politique, religieuse, de la diversité raciale et ethnique, etc. C’est une valeur intrinsèque au métier d’avocat.

Le principe de loyauté

Le devoir de loyauté est le fondement d’une relation de confiance entre l’avocat et le client. D’une part, l’avocat ne doit pas abandonner son client, peu importe les circonstances. Il doit tout mettre en œuvre pour défendre ses droits et ses intérêts jusqu’au bout. D’autre part, l’avocat ne doit jamais représenter deux ou plusieurs parties dont les intérêts sont contradictoires.

Le secret professionnel

L’avocat est le confident du client. Il est tenu de conserver la confidentialité des informations exprimées de manière orale ou écrite qu’il détient sur son client par le biais de leur relation. La non-divulgation du secret professionnel fait partie des obligations fondamentales d’un avocat dans le cadre de l’exercice de sa profession.
D’ailleurs, les échanges entre l’avocat et le client (rendez-vous, consultations, courriers, conversations téléphoniques …) doivent être effectués dans la discrétion totale. En cas de mauvais œil, ils sont effectivement susceptibles de porter atteinte à la sécurité juridique du client.
Ce devoir de secret professionnel est absolu et n’est pas limité dans le temps. L’avocat est donc tenu de le garder tout au long de sa carrière.

Autre obligation professionnelle de l’avocat

Le devoir de conseil et de diligence.
L’obligation de diligence incombe à l’avocat de porter une grande attention et de traiter avec soin la requête du client.
L’obligation de conseiller fait partie des obligations de l’avocat. Il est de son rôle de fournir les informations importantes et de donner des conseils personnalisés sur une situation juridique donnée. Ses conseils aideront le client à prendre la meilleure décision et à mieux discerner l’avantage et l’inconvénient de tel ou tel choix. Pour aboutir à un consentement libre et éclairé, le client a par exemple besoin d’être éclairé par son avocat pour mieux comprendre les termes d’un contrat. Si vous avez besoin d’être conseillé par un avocat sur une question juridique, notre page annuaire pourra vous aider à en trouver un rapidement.

Quand un avocat manque au respect des codes de la déontologie, sa responsabilité peut être engagée. Voilà pourquoi un avocat doit souscrire une assurance de responsabilité qui constitue une garantie pour le client. En cas de faute, d’erreur professionnelle causant un préjudice au client, l’avocat doit verser des indemnités.

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